Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

guy janvier - Page 13

  • LE MAIRE ET LE CONSEILLER GENERAL DE VANVES SIEGENT LE MEME JOUR MAIS CHACUN DE LEUR COTE

    Les deux principaux candidats aux cantonales siégeront aujourd’hui, l’un, Bernard Gauducheau (NC) au Conseil Régional, et cela maintenant depuis deux jours pour Bernard Gauducheau, qui participe à un long marathon budgétaire qui a conduit cette assemblée régionale à faire une très longue séance de nuit. L’autre, Guy Janvier (PS) au Conseil Général pour la dernière séance de l’année qui se déroule dans un contexte très politique d’affrontement entre pro et anti Devedjian au sein de l’UMP.

     

    UNE JOURNEE SUFFIRA A NANTERRE : GUY JANVIER DEFEND l'ESS

    De nombreuses délibérations sont inscrites aujourd’hui au Conseil Général des Hauts de Seine : Notamment le rapport de la Chambre Régionale des Comptes qui conforte la gestion de cette collectivité territoriale sous les présidences successives de Nicolas Sarkozy (jusqu’en Mai 2007) et de Patrick Devedjian depuis,  en relèvant une limitation des frais de structure et la mise en place d'un plan de relance efficace pour faire face à la crise. Pour autant, « la situation du département doit le conduire à poursuivre l'effort de rationalisation de la gestion qu'il a entrepris au cours de ces dernières années » estime la CRC, précisant que les dépenses sociales étaient amenées à augmenter. Le département ne pourra « pas maintenir son autofinancement au même niveau dans les années à venir », en raison de « l'augmentation prévisible des dépenses obligatoires et de l'incidence de la réforme de la fiscalité locale ». Par ailleurs, le conseil général a défini en 2009 des objectifs visant à limiter l'évolution de ses frais de structure, notamment les dépenses de personnel. Le contrôle des véhicules de fonction, la limitation de l'accès à son restaurant chic « Le Ruban bleu » et des logements de fonction figurent parmi les améliorations récentes. Ce rapport « va rassurer les conseillers généraux sur la gestion vertueuse du département et apaiser les tensions internes à l'UMP » a estimé l’un des membres de la majorité

    Le Conseil Général donnera son avis sur les trois projets soumis au débat public : Arc Express, Réseau automatique du Grand Paris, prolongement d’Eole. Guy Janvier aura l’occasion d’intervenir au moins à deux occasions : Sur l’actualisation de la politique départementale d’insertion, et défendra le vœu, au nom du groupe socialiste relatif à l’Economie sociale et solidaire (ESS). Une question qui était au cœur des préoccupations des conseillers régionaux hier soir lorsqu’ils ont étudié le budget ESS de la Région. "L'ESS a le vent en poupe. Même le conseil général s'en préoccupe! C'est peu dire..." Et d'expliquer qu'à la demande du PS le président du groupe UMP a mis en place un groupe de travail  qui s'est réuni à 4 reprises, et en quoi l'ESS est une autre façon d'entreprendre qui consiste à refuser la course aux profits à tout prix mais plutôt à accepter des "bénéfices raisonnables et la notion d'entreprise bien gérée. elle est au coeur du développement durable et d'une société respectueuse de son environnement, et des hommes et des femmes qui la composent". Et de demander que le Conseil Général s'engage dans des actions très concréte avec des crédits identifiés dés le budget 2011. Ce qu'avait promis le président Patrick Devedjian.    

     

    LE TROISIEME JOUR A BABYLONE : DARDENNE ET QUERELLE SCOLAIRE !

    Bernard Gauducheau entamera sa troisiéme et sûrement dernière journée dans l’hémicycle de la rue de Babylone à côté du cinéma La Pagode.  A l’occasion de l’examen du budget lycée, hier matin, le maire de Vanves a remplacé au pied levé une de ses collégues du NC pour défendre la position de son groupe et les 5 amendements déposés, alors qu’il s’occupe du secteur de l’aménagement territorial francilien (SDRIF, Grand Paris, Contrats Régionaux etc…). Il a découvert la solitude de celui qui assure la permanence de groupe pendant les séances marathons, effaré par la perte de temps qu’implique la procédure parlementaire au sein de cette assemblée régionale. « Le temps d’examiner et de voter un amendement, je tiens un conseil municipal » confiait il à l’heure du déjeuner. Mais il n’en a perdu pour autant le nord car il en profité pour défendre un sujet qui lui tient à cœur, comme le feront bientôt les conseillers territoriaux : Le manque des restauration au LEP Dardenne. « Tout le monde parle d’améliorer les conditions de vie et de travail de la communauté scolaire. A Vanves les lycéens du LEP sont obligés d’aller à Michelet pour déjeuner ou de se débrouiller tout seul. J’ai soulevé cette question à la Région sans réponse. Les lycéens sont les grands perdants ! »

    Mais il a été gâté durant cette matinée car il a pu assister à une belle manœuvre politique du Front de Gauche qui a relancé la guerre de l’enseignement public et privé en déposant un amendement abaissant brutalement de 42% les aides versées aux lycées privés. Il a bien sûr dénoncé cette tentative  de réouvrir cette guerre de tranchée alors que souvent « l’enseignement privé met en place des méthodes innovantes permettant à des jeunes de s’insérer dans le cursus scolaire. Il ne faut pas idéologiser le débat » a-t-il expliqué, avec son collégue de l’UMP Jean Didier Berger.  Mais les  amalgames bien calculé de l’orateur de FdeG, avec le FN, les anti-avortements… rappelé à l’ordre par JP Huchon, sous les huées de la droite, cherchait un  autre résultat qui a été obtenu. Du coup tous les groupes à gauche et à droite ont voté contre cet amendement après les explications de l’Exécutif qui a rappelé la régle édictée en la matière par la Région : « S’agissant de crédits concernant la sécurité, ils concernent tous les lycées » tout comme la gratuité des livres. « Les enfants ne peuvent pas être traités différemment ». Mais les communistes faisaient grise mine après le vote, car ils savaient que les troupes de JL Mélenchon vont pouvoir déclamer partout que « le PC défend l’école privée ». D‘ailleurs depuis le début de cette session, un membre du FdeG tourne avec un camescope toutes les interventions de son groupe et les réactions de groupe communiste. La guerre des candidatures à la présidentielle dans l’extrême gauche a même gagné l’hémicycle régional.  

     

    CHENEL DECORE DU MERITE MALGRE TOUT

    Malgré la longue session budgétaire du Conseil régional, Bernard Gauducheau a pu se dégager pour remettre la médaille de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite à Sophie Chenel hier soir à l’Hôtel de Ville. La représentante d’une vieille famille vanvéenne présente dans la ville depuis le XIXéme siécle et dont l’entreprise Procédés Chenel occupe un des immeubles remarquabls du patrimoine vanvéen rue J.Bleuzen construit en 1936 et transformé depuis. Son pére avait développé son activité dans les techniques et des matériels de décoration, ayant pendant de longues années réalisés les décorations des salons et notamment ceux du parc des Expositions. Vanves en a même bénéficié car il avait fourni (gracieusement)  les stands et le matériel pour organiser le premier forum des entreprises, du commerce et de l’artisanat de Vanves au gymnase Maurice Mage voilà 20 ans. Et son bâtiment avait accueilli pendant quelques années le salon des Amis des Arts de Vanves.  Sophie Chenel a prit le relais et gère aujourd’hui de façon autonome cette entreprise de 20 salariés, en pariant sur les brevets et l’innovation technologique, et en développant son savoir savoir faire à l’export puisque 40% de son chiffre d’affaire est réalisé à l’étranger. Malgré la crise économique en 2008 ayant frappé toutes les entreprises françaises, ses activités continuent de prospérer car elle se bat sans relâche pour sa société et ses employés.

     

    BOLLORE S’OCCUPERA D’AUTO LIB

    Vanves est concerné par le choix du groupe Bolloré qui a remporté hier, le contrat Autolib', projet de voitures électriques en libre-service sur le modèle du fameux Vélib', puisqu’elle fait partie de la quarantaine de ville avec GGPSO et le Conseil Régional à avoir adhéré  à ce syndicat mixte lancé par  la ville de Paris. En juillet, la ville avait retenu trois candidats: Bolloré, le consortium Avis-RATP développement-SNCF-Vinci Park et le groupement VTLIB' (Véolia transport urbain). Mais dès octobre Bolloré s'est distingué des autres « par une offre de service dans sa globalité la plus intéressante », selon les responsables de ce syndicat Mixte en citant « un investissement extrêmement fort » de ce groupe.

  • UN MAIRE CANDIDAT DE VANVES TRES TERRAIN DEPUIS LA RENTREE

    C’est une semaine très politique qui s’est ouverte hier, la dernière de l’année 2010, peut être, en tous les cas sûremment au plan local, puisque les vacances d’hiver vont dispersés comme à l’habitude les vanvéens dés Vendredi prochain. Nos principaux candidats qui se sont rencontrés ou croisés en terrain neutre durant tout ce dernier trimestre, ont posé les premiers jalons de leur campagne pour les cantonales, et devraient se retrouver le week-end prochain place de la République, au village des terroirs, et aux journées de l’amitié de Saint Remy. Guy Janvier a organisé une petite fête de la Rose locale samedi dernier dans la permanence du 82  Sadi Carnot, pour relancer sa campagne avec sa suppléante Valérie Mathey que certains trouvaient au sein du PS, pas très dynamique sur le terrain depuis la Rentrée, même s’il a fait des efforts ses dernières semaines. Et puis il s’est exprimé sur ses thémes de prédilections à travers son livre virtuel dont il a mis les chapitres sur son blog : « Itinéraire d’un socialiste en Sarkozie ». Et il a tenu une réunion compte rendu de mandat, avant d’assister vendredi prochain à la dernière séance du Conseil général de l’année et peut être du mandat, vu qu’il y en a peu.  De son côté, Bernard Gauducheau, après le lancement de sa campagne avec Patrick Devedjian occupe le terrain et reçoit les vanvéens dans son bureau par floppée. Et il le confirme.

     

    « Fidèle à ma conception de l'engagement politique je consacre aujourd'hui comme avant beaucoup de temps à rencontrer les Vanvéens. En cette période de pré campagne des cantonales, l'essentiel pour Françoise Saimpert qui est ma suppléante et moi, est de mobiliser les troupes et de nous préparer à cette échéance très importante pour Vanves qui souffre malheureusement  depuis 2004 de l'absence d'un représentant crédible et respecté au sein de l'assemblée départementale » explique t-il à Vanves Au Quotidien. « Tout ce que nous avons pu réaliser à Vanves  avec le Conseil Général ne l'a été que par mes interventions ou celles d'Isabelle Debré auprès de nos collègues de la majorité du Conseil Général. En 7 ans Mr Janvier n'est jamais venu me proposer le moindre soutien pour des projets municipaux et il faut le voir maintenant  comme à son habitude redécouvrir à la veille des élections qu'il existe des électeurs et qu'il est temps, après des années de silence, de s'en préoccuper, certainement dans le seul souci de tenter de se faire réélire... Comme vous le savez ce n'est pas ma façon de voir l'action politique et je rajoute que ce qui est valable pour le candidat socialiste l'est aussi pour les autres candidats à venir comme les « verts » que nous ne voyons proches des Vanvéens qu'au seul moment des élections... Je sais que les Vanvéens sont majoritairement satisfaits de l'action de l'équipe municipale et ils nous l'ont massivement manifesté en 2008. Mais il y a encore beaucoup à faire et en cette période de crise, difficile pour un grand nombre de Vanvéens, nous devons nous donner le maximum de moyens pour  soutenir les plus fragiles d'entre nous et répondre aux attentes prioritaires des familles avec des nouvelles places de crèches, des offres d'emploi, des logements nouveaux...C'est notre ambition pour Vanves et les Vanvéens et c'est à cela que doit nous aider notre engagement actif dans la communauté d'agglomération GPSO et que notre présence au sein du Conseil Général est indispensable » ajoute t-il conscient à travers tous ces contacts avec les vanvéens que beaucoup souffrent aujourd’hui de ces temps de crise même si cela ne se voit pas mais se sent très profondément…à travers quelquefois des drames familiaux et personnels.  

     

    D’ailleurs lorsque les vanvéens discutent avec lui, ils s’aperçoivent qu’il privilégie sa ville par rapport à d’autres événements ou manifestations où ils pourraient se montrer comme les autres. Ce qui ne l’empêche pas de suivre ce qui se déroule par ailleurs et l’actualité politique bien sûr :« Concernant la tentative de mise en oeuvre d'une confédération centriste j'y suis totalement favorable. Cette initiative doit absolument aboutir car c'est la seule condition à remplir pour donner à la France un pôle centriste fort composé de l'ensemble des formations qui s'affirment porteuses des valeurs humanistes et européennes portées auparavant par l'UDF. La droite républicaine est aujourd'hui orpheline du centre qui s'est malheureusement affaibli à la suite de l'aventure solitaire de François Bayrou au moment de l'élection présidentielle de 2007. Il ne s'agit pas de s'émanciper de l'UMP qui est le partenaire historique des centristes mais au contraire de construire une force politique associée porteuse de valeurs spécifiques renforçant la droite républicaine. De multiples batailles politiques furent remportées grâce à l'union forte à droite et j'ai la conviction qu'il en sera de même dans l'avenir et que c'est certainement ce que souhaitent nos électeurs. La concurrence des candidatures même à la présidentielle n'est pas  une difficulté en soi si les uns et les autres ont la capacité de placer l'engagement politique au dessus des destins personnels en affirmant leur capacité à se rassembler le moment venu » explique Bernard Gauducheau lorsqu’il est interrogé sur les soubresauts qui touche le Centre depuis le dernier remaniement ministériel. Il sera très présent ces trois prochains jours à la session budgétaire du Conseil Régional où il devrait défendre quelques amendements du Nouveau Centre. Mais à ses yeux, il sera beaucoup plus utile au Conseil Général des Hauts de Seine pour sa ville qu’au Conseil Régional où dans l’opposition, où ses élus n’obtiennent rien et ne sont pas entendus. Histoire aussi de poser des jalons pour devenir le futur conseiller territorial de Vanves en 2014 qui siégera et représentera Vanves dans ses deux assemblées.

     

    En tous les cas, il s’est asssuré un soutien de poids pour la nouvelle année  avec la visite d'Hervé Morin Président du NC début janvier  à Vanves « parce qu’il s’intéresse de très prés aux initiatives innovantes ». A ce titre il souhaite découvrir le concept développé par l'association Simon de Cyrène relative à la réalisation du lieu de vie pour les personnes handicapées à la suite d'un traumatisme et qui est en cours de construction rue d'Issy. Il visitera l'appartement témoin se situant avenue du Gl de Gaulle et le chantier. Et sa venue à Vanves devrait  se terminer certainement par une rencontre des militants NC de Vanves et du 92. Mais d’ici là, il y aura eu peut être la trêve de Noël.

  • CANTONALES ET ANNIVERSAIRE AU PS DE VANVES

    « Le 82 fête son anniversaire » aujourd’hui à partir de 16H. Le PS de Vanves s’est installé depuis plus d’un an au 82 de la rue Sadi Carnot qui a connu moultes réunions internes, permanence et réunions des élus municipaux et du Conseiller général Guy Janvier, et votation interne dont les dernières pour désigner les candidats aux cantonales et aux sénatoriales. Fabian Estellano, secrétaire de section, a organisé une petite fête qui commencera par un dialogue et une rencontre avec les élus socialistes à 16H et se poursuivra par un apéritif à 18H30. Il sera sûrement beaucoup question des élections cantonales de Mars 2011 qui occupent beaucoup les esprits.

     

    Occasion de revenir sur le livre de Guy Janvier « itinéraire d’un socialiste en Sarkozie » dans lequel il consacre le chapitre 5 au « département le plus riche et le plus inégalitaire de France ».

     

     

    Occasion dans la première partie de revenir sur son élection le 28 Mars 2004 avec 555 voix. « Quatre fois le chiffre porte-bonheur ! Il y avait de quoi faire la fête… J’avais battu celui qui m’avait pris la mairie trois ans plus tôt. C’était une belle revanche ! Et la preuve que les vanvéens gardaient un bon souvenir de mon mandat de Maire ». Et d’expliquer qu’il a apprit de Gaston Defferre « le porte à porte qui est un exercice bien conu de tous ceux qui font de la politique à l’ancienne…Il disait que les élections « se gagnent par les hauts » sous entendu, « les hauts d’immeubles ». Il fallait grimper jusqu’au dernier étage et redescendre ensuite, palier par palier, appartement, frapper à chaquie porte et discuter, tenter de convaincre, remercier…surtout ne pas entrer, car c’était une perte de temps…L’exercice avait ses inconvénients : on risquait de déranger ; mais aussi ses avantages : on rencontrait toutes sortes de gens, des pour et des contre, et la discussion était rarement inintéressante »… « Je suis en tous les cas persuadé que mon élection à l’arrahé (98 voix d’avance) est dûe, pour beaucoup à ce formidable « peignage » de la ville  avec mes camarades du PS et les amis non encartés… ».   Et c’est ce qu’il a fait lors des Municipales de Mars 2008, mais sans que cela lui réussisse cette fois là.

    Puis de dresser un portrait de Nicolas Sarkozy - « Pendant 3 ans, j’ai vu comment il fonctionnait. Inquiétant ! » - en racontant sa première rencontre avec ses 5 collégues : « Je garde un souvenir étrange de cette première rencontre avec celui qui allait devenir le président de la République. Un homme petit, mal fagoté dans un costume de velours côtelé marron, se voulant afable »… « Il savait, pour bien connaître ce département dont il est l’élu depuis bientôt 30 ans, qu’il fallait, s’il voulait avoir la paix, ne rien  changer à son fonctionnement ». Et en critiquant la méthode : « ce sont les mêmes ficelles qu’il utilise aujourd’hui au sommet de l’Etat : quelques discours frappés du sceau du bon sens et un décalage complet avec les actes…Vu sa côte de popularité aujourd’hui, les français semblent enfin avoir compris ». Jean Sarkozy qui a presque l’âge de ses fils ne vaut pas mieux à ses yeux, surtout après l’affaire de l’EPAD : « Totalement inexpérimenté, ce qui était normal, d’un anticommuniste primaire affligeant, ce qui l’était moins, et trop siuvent cornaqué par sa marraine Isabelle Balkany »

     

    Dans une seconde partie, rappelant qu’il s’est spécialisé dans les interventions portant sur les questions budgétaires et les problémes sociaux, il essaie de démontrer que « notre département est un des plus riches et des plus inégalitaires de France » en le comparant à d’autres. « Notre département dépense 56,8% de son budget de fonctionnement en dépense de solidarité. C’eest inférieur de trois points à la moyenne nationale qui se situe à 60,2% ». Il constate que si les dépenses de fonctionnement ont augmenté de plus de 18% entre 2005 et 2008, celles de l’action sociale (hors RMI) ne progressent que de 15,8%, celles de la prévention médico-sociale de 11,7% et  celles du RMI seulement de 4%  « alors que ces dépenses devraient aider ceux de nos concitoyens les plus touchés par la crisee ». Et de dénoncer les carences : difficulté à se faire une idée juste du « taux de pénétration » des services de PMI dans les populations qui en ont le plus besoin, l’absence d’un outil d’information sur la situation des enfants en danger et d’un schéma en faveur de l’enfance handicapée, un fonctionnement de la Maison Départementa du Handicap pas satisfaisant, l’insuffisance de l’aide départementale aux communes pour assurrer le diagnostic, l’orientation et l’accompagnement des personnes très agées souvent dépendantes etc…Et de dénoncer « le scandale que constitue l’absence totale de mesure d’évaluation des actions menées » malgré ses multiples demandes ». Dans une troisiéme partie, « Faites ce que je dis, pas ce que je fais », il dépeint dans plusieurs domaines ce qu’a dit et ce qu’a fait Nicolas Sarkozy dans le département : Education, handicap, développement durable, démocratie, Insertion des Rmistes, cimul des mandats, logement…Et de constater finalement que « sur le terrain, dans nos villes et dans nos quartiers, les inégalités, au lieu de se réduiren s’accroissent, et que le fossé ne cesse de s’agranduir entre celles et ceux qui subissent la crise de plein fouet et les autres. C’est le maintien de la cohésion sociale qui est en jeu, dans notre dépatement, comme dans notre pays ainsi que le montre le dernier rapport de l’observatoire des zones urbaines sensibles (ZUS) ».